Depuis des décennies, les organisations évoluent dans un contexte où les ressources sont abondantes et où les trajectoires du monde sont lisibles.
Dans ce monde la compétitivité est la norme pour gagner en parts de marché, optimiser la performance de chaque entreprise et son retour sur investissement. Cette situation a engendré des logiques d’offre et donc de consommation qui poussent à l’extrême la quête de « bien-être » et confort personnel avec les biais que l’on connaît maintenant : toujours plus-toujours plus vite, hyper mobilité, usages uniques, épuisements des ressources humaines et naturelles, etc.
Nous entrons désormais dans une ère caractérisée par la rareté des ressources et une instabilité croissante, souvent qualifié de monde VUCA (Volatile, Uncertain, Complex, Ambiguous). Cette nouvelle réalité présente une complexité difficile à appréhender pour les entreprises.
La pandémie de COVID-19 en est un exemple typique. Les entreprises ont dû s'adapter rapidement à des conditions changeantes, avec des chaînes d'approvisionnement perturbées et des besoins des consommateurs radicalement différents. Cela a mis en lumière la nécessité de flexibilité et de résilience.
Une des clés de réponse réside dans notre capacité à distinguer plusieurs modes opératoires qui ont des finalités différentes : Coopérer n’est pas collaborer. Alors que la collaboration consiste à travailler ensemble pour maximiser les intérêts de chaque membre dans un temps donné, la coopération honore avant tout un objectif commun — qu’il s’agisse de l’autonomie alimentaire, énergétique, ou d’autres enjeux collectifs. Dans ce cadre, les participants travaillent en synergie pour atteindre cet objectif, en dépriorisant temporairement leurs propres intérêts. Ils savent que s’ils n’atteignent pas cette objectif commun, ils ne pourront accéder à leur attentes personnelles.
Cela nécessite la création d'un commun désirable qui va aider les individus à mettre de côté leurs propres intérêts pour le bien collectif. Pour une organisation, cette approche peut être la perspective de durer ou encore de pouvoir transmettre son projet, ses valeurs, etc
En adoptant cette perspective, les entreprises peuvent non seulement naviguer dans la complexité actuelle, mais aussi en sortir renforcées ou du moins ré inventées.
Elles ne sont de toutes façons plus en capacité de répondre seules aux défis qui les attendent et vont donc devoir faire avec d’autres. Mais comment ? Avec quelles règles ? Sur quels terrains de jeux ? Avec quels objectifs ?
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